Développé avec Berta.me

  1. © Pauline Barzilaï

    © Pauline Barzilaï

  2. BILAN

  3. théâtre et danse - création 2025

  4. « J’ai appris que de naissance nous avons tous.tes le droit d’être danseur ou danseuse » disait Anna Halprin, pionnière de la danse contemporaine, affranchie de tout carcan gestuel.
    BILAN sera alors l’occasion de faire un bilan de compétences de nos corps.
    2 comédien.nes et 2 danseuses professionnelles vont danser. Comme des enfants, comme des adolescent.es, comme des adultes, comme des vieilles et des vieux.
    Véritables joutes physiques. 2 bandes vont s’affronter mais aussi se nourrir, dialoguer et construire ensemble des danses collectives où le plaisir et la joie seront roi et reine.
    On pense à la jubilation de Billy Elliot, à la Bamboche, aux courses de sauts, aux parades, aux tourbillons, à copier des chorégraphies seul.e dans sa chambre, aux vidéos TIK TOK où des gens reprennent des chorégraphies qui sont déclinées à l’infini, aux caresses, au corps ridicule, au beau, au très beau et au magnifique.

    Comment est-ce qu’on s’empare de nos corps ?
    Qu’est ce que « danser comme » ?
    Où en sommes-nous ?


    « Le monde est grand mais en nous, il est profond comme la mer » Rainer Maria Rilke

    Tout le monde danse. Tout le monde peut danser. Tout le monde sait danser.

    Peut-on dire d’une personne qui danse, « il ou elle danse mal ». Comme on dirait d’une personne qui chante, « il ou elle chante mal ». Oui, sans aucun doute, car la danse est, quoi qu’on en dise, le lieu de la compétence et des acquis techniques, de la discipline, de la rigueur, du chignon, de l’écart facial, de la virtuosité rythmique, de la résistance cardiaque, etc. – même en danse contemporaine et malgré la remise en question permanente des codes et des techniques qui caractérise cet art.

    Et pourtant, contrairement au chant ou même à l’art de l’acteur, la danse existe pleinement en dehors de toute technique et de toute compétence.

    Ce paradoxe, la danse contemporaine s’en est déjà emparé à plusieurs reprises et en a fait la matière de plusieurs spectacles.


    BILAN n’a pas la prétention de faire découvrir cette dimension, de la révéler au grand jour, comme on dit. Non. Il entend, plus humblement, prendre ce constat comme point de départ d’une recherche sur notre désir de danse et son rapport à la compétence.

    Partir de rien. D’un geste, d’un mouvement qui s’impose à notre corps comme expression libre et soudaine, comme source de joie. Expansion de soi.
    Chercher comment le mouvement dansé peut ou non se libérer de la technique, la dépasser par sa spontanéité et sa nécessité.

    Ce qui est en jeu alors, c’est notre rapport à la joie. La joie en tant qu’expansion du corps et la danse en tant qu’exploration de « l’immensité intime », pour reprendre l’expression de Gaston Bachelard dans La poétique de l’espace.
    « (...) la joie est, par sa définition même, d’essence illogique et irrationnelle. Pour prétendre au sérieux et à la cohérence, il lui manquera toujours une raison d’être qui soit convaincante ou même simplement avouable et dicible. La langue courante en dit là-dessus beaucoup plus long qu’on ne pense généralement lorsqu’elle parle de « joie folle » ou déclare de quelqu’un qu’il est « fou de joie ». Pareilles expressions ne sont pas seulement des images ; elles doivent aussi être entendues à la lettre. Car elles expriment la vérité même ; il n’est de joie que folle , - tout homme joyeux est nécessairement et à sa manière un déraisonnant. »
    Clément Rosset, La force majeure (Les Éditions de Minuit, 1983)

    La pièce mêlera danseur.euses professionnel.les et non professionnel.les non pas pour faire rire de l’incompétence ou pour parodier le geste dansé, mais au contraire pour faire ressentir cette JOIE individuelle et collective provoquée par le corps qui danse, quelle que soit sa compétence.

    Maïa Berling et Jean-Luc Vincent

  5. DURÉE 1H (envisagée)
    TOUT PUBLIC
    salle

  6. écriture et mise en scène

    MAIA BERLING et JEAN-LUC VINCENT

    avec

    MAIA BERLING, STEFANIA BRANNETTI, SILVIA DI RIENZO et JEAN-LUC VINCENT

    collaboration artistique

    CAROLE FAGES

    costume et scénographie

    PAULINE BARZILAÏ

    création lumières

    VINCENT MILLET

    diffusion et administration
    des Organismes Vivants

  7. production

    la compagnie désordinaire

    coproduction

    les Organismes Vivants (dans le cadre de la PAC Île-de-France)

    partenaires et soutiens

    la Générale (Paris), le Samovar (Bagnolet), le Théâtre des Roches (Montreuil), 2R2C / RueWATT (Paris), le Silo (Méreville), Animakt (Saulx les Chartreux), l'Espace Sorano (Vincennes)

  8. © Pauline Barzilaï

    © Pauline Barzilaï